Mettre en évidence que les publicités sont des publicités. C’est ce que deux organismes de réglementation du Royaume-Uni veulent que les influenceurs, les marques et les entreprises médiatiques fassent. Ils devraient tenir compte de la croissance rapide du segment du marketing d’influence, qui représente un milliard de dollars et de l’âge de plus en plus jeune des consommateurs visés par ce type de marketing.
1. Qu’est-ce qui compte comme une publicité ?
La publicité traditionnelle : la façon la plus évidente de faire de quelque chose une publicité est de payer pour qu’il apparaisse dans un « espace publicitaire payant ». Cela signifie qu’il s’agit d’un espace normalement utilisé pour les publicités, par exemple les bannières publicitaires, les résultats de recherche payants et les messages « sponsorisés/promus » sur les plates-formes de médias sociaux.
Promotion de votre propre marque : si vous publiez des messages sur vos propres produits/services (par exemple un ballon lumineux anniversaire lors d’un événement que vous organisez) alors cela compte également comme de la publicité, même sur vos canaux personnels. Il en va de même pour les tirages au sort ou les cadeaux que vous organisez [il s’agit de « marketing promotionnel » et vous seriez le « promoteur »].
Marketing d’affiliation : lorsque votre contenu fait la promotion de produits ou de services particuliers et qu’il contient un hyperlien ou un code de réduction qui signifie que vous êtes payé pour chaque « clic » ou vente qui peut être retracé jusqu’à votre contenu, cela compte comme de la publicité.
2. Qu’en est-il des publireportages ?
Si vous travaillez avec une marque pour créer du contenu que vous publierez sur vos propres canaux. Cela sera qualifié de publicité si : la marque vous a « payé » d’une manière ou d’une autre ET avait une forme de « contrôle » éditorial sur le contenu, y compris l’approbation finale.
Pour les publireportages, les produits, les cadeaux, les services, les voyages, les séjours à l’hôtel, le prêt d’un produit ou d’un service, etc. gratuitement, tout cela est susceptible d’être qualifié de « paiement ».
En termes de contrôle, la CAP et la CMA indiquent que cela pourrait signifier n’importe quoi, d’une marque exigeant « des mots, des phrases, des thèmes ou des “messages clés” particuliers que vous devez inclure, ou l’utilisation d’un hashtag » ou d’une image particulière. Le contrôle pourrait également être démontré lorsqu’une marque a « spécifié ce qui doit être dans une image, exigé que vous incluiez une action spécifique dans une vidéo ou spécifié le type de contenu que vous devez créer. Sachez que “si une marque se réserve le droit de vérifier/approuver le contenu avant qu’il ne soit publié et/ou de vous demander de le modifier, cela pourrait pareillement compter comme un contrôle ».
